La poésie

je ne sais pas ce que c’est

une sorte de révolte

un passage du coeur aux poings

des lèvres au chant

un cri

une déchirure

un élan

vers l’autre

 

Un feu

Dont je me sens

Tison

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Amour noir

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Amour noir est le recueil que je termine en ce moment. Tourné exclusivement vers l’oralité, ce livre se compose d’une dizaine de poèmes destinés à être lus. Retour sur une histoire amoureuse où flammes, désastres, ruines se conjuguent à l’incendie, au voyage, au plaisir. 

Jérôme et moi travaillons actuellement à la mise en voix sur musique de ces poèmes.

Les illustrations du recueil sont à attribuer à Charlotte Simon. 

Entrée en studio prévue pour le mois de septembre tout en recherchant activement un éditeur. Affaire à suivre.

 

Écriture en cours

Du feu dans les brindilles

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Du feu dans les brindilles a été rédigé comme un manifeste. Convaincu que la poésie avait un rôle à jouer dans les différentes actions sociales qui ont secoué 2019 (notamment celles initiées par le mouvement des Gilets Jaunes), j’ai écrit ce recueil au feu de l’urgence et de la nécessité. Les vers sont frappés à même l’enclume et le souffle tente de garder rougeoyant le poème. 

La voix de ces poèmes expriment ma solidarité envers celles et ceux que les médias et l’intelligentsia avaient tôt fait de qualifier de vandales et de barbares. Une contribution modeste que j’observe à l’aune d’une certaine lucidité : écrire des poèmes ne me donne aucune légitimité en matière de lutte. Mais puisque j’écris, autant écrire que le feu brûle, que l’incendie ravage et que je m’en réjouis plutôt que de saluer le vol des étourneaux ou l’éclosion des roses. 

Ce recueil a été publié en février 2019 avec la complicité de mon éditeur, Claude Donnay, aux éditions Bleu d’encre.

 

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Le coeur en Lesse

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Un des livres les plus intimes de ceux que j’ai écrits. Le coeur en Lesse dépeint le décor dans lequel j’ai eu la chance de grandir. Entre Lesse et Meuse, entre Dinant et Anseremme, j’ai passé mon enfance et mon adolescence au confluent des eaux, à l’abri des grands arbres, dans les yeux des amis.

Entre fiction et autobiographie, ces nouvelles croquent des personnages, des paysages, des souvenirs que je garde au coeur pour les jours de triste, les jours de pluie.

Une façon de rendre hommage à la région dont je suis natif.

 

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Io, la belle

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Un recueil en réponse à la crise migratoire. Percuté de plein fouet par le drame humanitaire que nous voyons se jouer aux portes de l’Europe, j’ai tenté de mettre des mots sur l’horreur vécue par des milliers d’individus.

Inspiré par la figure mythologique d’Io, jeune femme séduite par Zeus et transformée en génisse par Héra, la femme du dieu des dieux, condamnée à être pourchassée par un taon, à fuir sans cesse les piqûres de l’insecte sans trouver nulle part où se reposer, j’ai transposé le mythe à notre actualité pour mettre en lumière le “peuple d’Io”.

Tous les bénéfices liés à la vente de ce recueil sont reversés à la plateforme d’aide aux réfugiés de Bruxelles. A ce jour, plus de 600 euros ont été collectés. Cette action est toujours en cours.

 

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Au seuil d'un autre corps

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Au seuil d’un autre corps marque un virage dans mon écriture poétique. Il s’agit là des premières tentatives de poèmes oraux. On y retrouve des poèmes dont la rythmique et la musicalité sont travaillées de telle sorte qu’ils invitent le lecteur à les lire à voix haute. Le vers libre me donne toute liberté en la matière.

Ce recueil est aussi un lieu de partage. En effet, il est accompagné de peintures et de dessins réalisés par maman, Cécile Macors. 

Un recueil qui marque la transition entre les vers classiques et les quatrains de Puisque l’aube est défaite aux vers libres et scandés de Io, la belle.

Publié en 2016 aux éditions Le Coudrier.

 

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Le temps des noyaux

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Première incursion en prose, ce roman, co-écrit avec l’ami et écrivain Claude Raucy, raconte l’histoire impossible entre deux jeunes hommes, l’un déserteur allemand, l’autre fermier liégeois. La rencontre de deux mondes en pleine guerre 14-18.

Ce livre a été écrit à quatre mains. Symbole d’une amitié littéraire qui a débuté il y a plus de dix ans. La cohérence du style tient sans aucun doute au caractère fraternel de la relation qui nous unit, Claude et moi.

Lecture idéale pour un public adolescent.

 

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Puisque l'aube est défaite

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Puisque l’aube est défaite est le recueil qui aura marqué mon entrée dans le paysage poétique belge. Il reçoit le prix Georges Lockem,  décerné par l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique, en 2013. C’est à ce moment-là que je fais la rencontre d’Eric Brogniet, d’Yves Namur, de Jacques de Decker et de Jacques Crickillon. 

Quelques mois plus tard, je serai invité au Festival international de Poésie de Trois-Rivières où je rencontrerai des poètes et poétesses du monde entier. 

Ce recueil, de facture classique, se compose majoritairement de quatrains en vers libres ou en vers réguliers. 

Une expérience poétique durant laquelle j’explore les mécanismes de la prosodie classique (alexandrins, césure à l’hémistiche…) tout autant que la musicalité des vers libres. 

Une forme de désenchantement, de mélancolie, de rage tue, de désillusion vis-à-vis de l’amour et de l’enfance, accompagne ces poèmes.

Je dois la préface de ce recueil à Jean Loubry, poète également, ami surtout. 

Un livre auquel je reste particulièrement attaché.

 

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Il n'y aura plus d'hiver

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Il n’y aura plus d’hiver est mon tout premier recueil. Il rassemble les poèmes écrits durant l’adolescence.

C’est en toute naïveté que j’ai commencé à écrire de la poésie. Et ces vers, à bien des égards, en témoignent.

J’y suis influencé par les poètes romantiques du XIXe siècle que mon professeur d’alors, Monsieur Olivier Roly, me présentait avec passion.

Des poèmes d’une grande accessibilité où les thématiques de l’enfance, de la mort et de l’amour sont particulièrement présentes.

La quatrième de couverture est signée Claude Raucy. C’est sous son regard et sous celui de mon père que ces premiers poèmes ont été travaillés.

Un livre qui cristallise mon désir juvénile, et sans doute un peu risible, d’être poète. 

 

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